Accréditation de la nouvelle ambassadrice de France

Accréditation de la nouvelle ambassadrice de France - 11.01.2013

Mme Iancu remet ses lettres de créances au Président Michel

La nouvelle ambassadrice de la République Française, Mme Geneviève Iancu, a remis hier, jeudi, ses lettres de créances au Président James Michel à State House.



La nouvelle ambassadrice Iancu avec le Président James Michel à State House après lui avoir remis ses lettres des créances

Étaient également présents aux entretiens à State House, le ministre seychellois des Affaires étrangères, M. Jean-Paul Adam, et le Chargé d’Affaires français, M. Bernard Maizeret.

Mme Iancu, qui a, par la suite, également rencontré le Vice-Président Danny Faure, s’est déclarée très heureuse « d’être investie d’une importante mission dans un pays aussi magnifique que les Seychelles. » Elle a ainsi fait remarquer que La France reste toujours le marché touristique le plus important pour l’archipel.

Au cours d’un entretien avec la presse, elle a souligné la proximité de La Réunion, département français, avec laquelle les Seychelles partagent une coopération dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’environnement.

Mme Iancu a aussi évoqué la Commission de l’Océan Indien (COI), dont les Seychelles assurent la présidence jusqu’au fin-janvier.

« Il s’agit d’une institution au sein de laquelle les Seychelles, La Réunion et d’autres pays œuvrent côte-à-côte pour réaliser plusieurs projets », a-t-elle dit.

Selon la nouvelle ambassadrice, les entretiens à State House ont également porté sur le concours de La France dans la lutte anti-piraterie dans le cadre de l’Opération Atalante.

C’est ainsi que la frégate française Surcouf a effectué une escale de 4 jours la semaine dernière au Port de Victoria au cours d’une mission de patrouille de quatre mois dans l’Océan Indien.

Mme Iancu, qui espère visiter beaucoup d’îles de l’archipel, a néanmoins déclaré que pour le moment il s’agit de redoubler les efforts de développement et « il n’est pas question de s’endormir sur ses lauriers. »

Mme Iancu a une longue carrière au sein de la diplomatie française.

Diplômée de l’Institut d’Études politiques d’Aix-en-Provence, elle a servi à plusieurs postes, dont à Tel-Aviv en Israël, à Mogadiscio en Somalie, à Kiev en Ukraine, à Tunis en Tunisie, et à Bucarest en Roumanie.

Plus récemment, elle a été consule générale à Dakar au Sénégal de 2004 à 2008. De juillet 2008 jusqu’à décembre 2012, elle a été ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire au Botswana.
http://www.nation.sc/index.php?art=30102

Ballet diplomatique au Palais Présidentiel hier mardi matin avec la présentation de lettres de créances du nouveau haut commissaire mozambicain Paulino Jose Macaringue et du nouvel ambassadeur grecque Konstantinos Moatsos.
Le président James Michel a dans la même matinée reçu le président nouvellement élu de la Chambre de Commerce et des Industries des Seychelles, Wilson Nancy.
M. Michel a en premier accueilli son excellence Macaringue. Le président seychellois a exprimé son désir pour que les deux pays travaillent ensemble et créent plus de contactes directs entre les deux peuples, dans le but d’accroître les relations bilatérales.
Commentant que les relations entre ce qu’il a qualifiés « de deux voisins partageant la même histoire esclavagiste » ne sont pas au niveau souhaité, M. Macaringue qui sera basé à Pretoria, en Afrique du sud, a promis d’identifier les éventuels domaines de coopération possibles. Parmi, il a cité le tourisme, la pêche, le développement des infrastructures ainsi que la lutte contre la piraterie et le commerce maritime illicite.
Si le tourisme peut être un secteur d’intérêt commun pour les Seychelles et La Grèce, son excellence Koatsos a aussi mis l’accent sur l’économie bleue et la coopération militaire. Dans ce dernier domaine, son pays a promis d’offrir de la formation aux officiers des Forces de Défense du Peuple Seychellois (SPDF).
Basé à Nairobi, M. Koatsos représente son pays dans huit autres Etats de l’Afrique de l’Est. Pas surprenant alors s’il dit avoir également discuté des relations multilatérales et internationales avec le président Michel.
Interrogé sur le flux de refugiés des pays en guerre comme la Syrie et l’Iraq auquel fait face son pays, l’ambassadeur voit justement la solution dans un concert international.
« Il y a des efforts qui son menés aux niveaux bilatéraux et multilatéraux pour trouver une solution au problème de refugiés venant de pays en guerre. Il y a actuellement 55 000 refugiés qui essaient d’entrer en Grèce. Nous travaillons avec les autres pays européens pour essayer de les laisser partir là où ils veulent. Mais malheureusement, nous ne pouvons les accueillir tous », a-t-il déclaré.
Les deux diplomates seront cet après-midi reçus par le président de l’Assemblée Nationale, le Dr. Patrick Herminie.

http://www.nation.sc/article.html?id=248907