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CALLIXTE D'OFFAY Secrétaire général de la COI

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Post  Sirop14 Thu Feb 05, 2009 10:21 pm

" La COI se prépare à l'après-pétrole "

CALLIXTE DOFFAY
Secrétaire général de la COI

" Les pays de la COI ont pris conscience de l'importance de l'utilisation de l'énergie propre comme les vagues, le soleil, le vent ", note le secrétaire général de la COI

" Le projet alimentaire est d'une importance considérable pour nos pays. La COI doit se focaliser sur des projets d'envergure comme cela, ainsi que sur l'énergie, le transport maritime ou la connectivité entre nos îles ", déclare le secrétaire général de la Commission de l'océan Indien, Callixte d'Offay. Notant que La Réunion a pris une certaine avance sur les autres îles en matière d'exploitation des énergies renouvelables, notre invité du jour n'hésite pas à dire que les îles de la région, notamment dans le cadre de la COI, doivent se préparer à l'après-pétrole.

Par-delà les termes officiels et diplomatiques, le récent communiqué de la Commission de l'océan Indien (COI) indique une inquiétude quant à la situation à Madagascar…

Bien entendu. Madagascar est un pays proche et ami de tous les pays membres de la COI, un de ses pays fondateurs, 1982 et 1984. Ce pays qui décolle économiquement et nous voulons, dans cet élan de développement durable, être ensemble pour relever des défis communs, défendre nos intérêts communs, nos spécificités insulaires. Il est important que tout cela se fasse dans la paix, la stabilité et la sérénité. D'où l'importance que les pays de la COI conjuguent leurs efforts pour trouver une issue pacifique à la crise.

En offrant ses bons offices pour faciliter le dialogue, la COI tient compte de sa dimension politique également ?

La mission de la COI est également d'ordre politique. Dans le cadre des orientations stratégiques de la COI, il y a un volet politique, la commission contribuant à la stabilité de la région et renforçant sa participation au dialogue politique et diplomatique. Si cela est nécessaire, la COI doit pouvoir proposer une médiation.

Vous l'avez fait dans le passé pour les Comores…

Dans le passé, la COI a beaucoup mis l'accent sur l'envoi de missions aux élections. Sans doute, peut-elle jouer un rôle plus important en cas de crises.

Quelles sont les procédures qui peuvent être mises en place pour accomplir cette mission ?

Il y a plusieurs instances au sein de la COI, dont le conseil des ministres. C'est normalement la présidence de la COI qui prend les initiatives avec le secrétaire général. Il faut que les États membres se mettent d'accord sur les actions à prendre comme c'est le cas pour ce communiqué émanant d'eux.

La voix de la COI est-elle écoutée par tous les États membres ?

La COI prend une dimension de plus en plus importante et sa voix doit être écoutée pour la recherche d'une solution pacifique à Madagascar. Nous essayons d'avoir une voix plus forte sur l'ensemble des problèmes auxquels sont confrontés les États de l'océan Indien. Nous sommes des îles, nous avons des caractéristiques similaires et nous essayons de faire porter notre voix sur le plan du partenariat économique avec l'Union européenne ; ensemble nous voulons avoir un élan et porter plus fort et plus loin la voix des îles.

Vous êtes à la tête du secrétariat de la COI depuis l'année dernière. Est-ce que vous avez une approche personnelle en matière de coopération régionale ?

Lorsque j'étais ambassadeur des Seychelles à Paris ou secrétaire général des Affaires étrangères, la coopération régionale a toujours été un des éléments forts de mes préoccupations. Je n'ai jamais quitté la coopération régionale même si de par mes fonctions j'étais focalisé sur les aspects bilatéraux. Du fait de ma représentation à Bruxelles, je travaillais beaucoup avec la Commission européenne qui avait un lien avec la COI. J'étais présent lorsque furent jetées les bases de la COI en 1982. J'étais alors jeune diplomate. J'étais présent à la signature de Victoria en 1984 ; je suis très attaché à la coopération régionale ; c'est pourquoi cette fonction me passionne. Je l'ai acceptée sur la proposition du gouvernement des Seychelles. Je crois beaucoup en cette coopération pour le bien de nos pays.

J'essaie de faire de mon mieux. Nous travaillons avec cinq membres qui ont chacun leur agenda spécifique, ils ont leurs propres objectifs de développement national. Je veille à ce que la Commission fonctionne mieux sur le plan opérationnel. Il faut voir les lacunes pour arriver à des résultats.

Dans son message aux diplomates en poste à Maurice à la fin de l'année, le ministre Arvin Boolell a souhaité que la COI joue un rôle plus prégnant au niveau de la région…

Le ministre Boolell a prononcé un message très important. Il a d'abord fait un appel pour demander à la COI d'être plus proactive par rapport aux projets de sécurité alimentaire et d'énergie. Le projet alimentaire est d'une importance considérable pour nos pays. La COI doit se focaliser sur des projets d'envergure comme cela, ainsi que sur l'énergie, le transport maritime ou la connectivité entre nos îles. Ce sont de grands projets qui vont nous aider dans le cadre des réformes liées aux accords de partenariat économique. Sans ces réformes nous n'allons pas beaucoup avancer en termes de modernisation de nos infrastructures. Il a raison d'encourager la COI à s'engager dans ces projets d'envergure.

Quelles sont les actions proactives dans lesquelles vous êtes engagé en ce moment ?

Je prends le projet de sécurité alimentaire. Nous avons un mandat pour l'exécuter. Un projet prend 24 mois pour être mis en place. La proactivité se situe dans la recherche de financements auprès des bailleurs de fonds. La proactivité se situe aussi dans le quotidien avec nos chargés de mission pour voir où en sont nos projets. C'est un travail de suivi que j'assure personnellement jusqu'à l'exécution des projets.

En matière alimentaire, vous êtes chargé de présenter un rapport pour le compte de l'Union européenne…

Il faut faire des propositions. Il s'agit de voir comment lier notre projet de sécurité alimentaire dans le cadre du mandat qu'on a avec les facilités financières mises à notre disposition par l'Union européenne dans le cadre d'un projet d'un milliard d'euros et voir comment on peut y avoir accès. Je crois comprendre qu'il y a une certaine flexibilité dans le cadre de l'accessibilité aux ressources de ce fonds. Nous étudions actuellement les projets qui peuvent être soumis aux autorités européennes. _

La COI a pour mission l'intégration régionale. Comment envisagez-vous cette question d'intégration ?

L'intégration, c'est le rapprochement des peuples. C'est le rapprochement des convictions. C'est la défense des intérêts communs. Lorsqu'on parle de l'intégration régionale, on met beaucoup d'accent sur l'intégration économique, sur l'intégration monétaire et sur les échanges commerciaux et douaniers. Tout cela doit, à mon avis, être placé dans le cadre du rapprochement, de la compréhension et de l'entente entre les peuples. C'est le mandat de la COI au niveau de la coopération régionale. En fait, cette coopération aide à l'intégration régionale. Plus les peuples de la région se sentent proches, plus la paix devrait être possible pour le développement de la région.

Est-ce que ce rapprochement se réalise dans les faits ?

Je constate que les Seychellois viennent plus souvent à Maurice, que les Mauriciens se rendent beaucoup à la Réunion et que les Réunionnais voyagent beaucoup plus à Maurice et à Madagascar. Des investisseurs mauriciens sont davantage présents aux Seychelles et sont plus nombreux à Madagascar. C'est le résultat de cette coopération. Il y a plus de confiance entre des populations qui se connaissent mieux. Tout cela fait partie de cette coopération.

J'en ai fait l'expérience personnellement : lorsqu'on a des intérêts communs à défendre, il faut qu'on se mette ensemble sur les points essentiels et qu'on défende les spécificités. Comme lorsqu'on parle de la pêche et de la valorisation de nos ressources de thon qui constituent nos richesses dans nos zones économiques très larges. On se met d'accord pour avoir des données scientifiques pour mieux gérer et exploiter nos ressources thonières de façon durable. Ce sont les Seychelles et Maurice qui ont commencé le projet de marquage de thon auquel se sont joints les autres pays de la région. C'est un exemple concret de coopération au niveau régional.

C'est donc la mer qui facilite notre rapprochement…

La mer a été à bien des égards le point de départ de notre coopération et continuera à jouer un rôle prépondérant. C'est un lien unificateur entre nous. Lorsqu'on parle de câble sous-marin, le Seganet, c'est toujours de la mer dont on parle. À ce sujet, on a signé un protocole d'accord il y a un mois à Madagascar. Il s'agit d'un engagement formel des Etats Membres ; maintenant il s'agit de mettre en place les structures nécessaires pour trouver le financement et faire les études techniques. Le projet en est encore à ses balbutiements ; nous en sommes encore au niveau technique. Nous disposerons d'une partie de financement de la Commission européenne à partir du 10ème FED. Il nous faudra le compléter avec d'autres sources de financement.

Dans le cadre des négociations en vue de la signature d'un accord de partenariat économique, la région COI a joué un rôle majeur dans les négociations avec l'Union européenne. Y a-t-il eu un suivi ?

La COI joue un rôle de facilitateur et les négociations se poursuivent au sein de l'Afrique australe et orientale. À l'heure où nous parlons se tient une réunion pour faire un suivi des négociations au niveau des APE. Nous voulons tous avoir un APE complet. Il s'agit de voir si le volet développement est bien ancré dans l'accord de partenariat et si les États insulaires que nous sommes bénéficient d'un traitement spécial. La réussite de l'accord en dépend.

Comment évaluez-vous les effets de la crise économique globale sur les pays de la région ?

Je crois que nous sommes dans un contexte particulier dans l'histoire de l'humanité. Les crises s'entremêlent les unes aux autres. Il n'y a pas eu que la crise financière et économique, il y a eu la crise alimentaire, la crise pétrolière, la crise écologique et le changement climatique. En matière économique, nous sommes des petites économies ouvertes sur le monde et sommes, par conséquent, très exposés. Nous avons un nombre restreint de produits et ne produisons pas de grands volumes. Pour prendre le cas des Seychelles dont l'économie est dominée par le tourisme, la pêche, le thon, le pays commence à ressentir la baisse des arrivées touristiques. L'APE peut être un bon signal dans la mesure où il aide les pays à se réformer. Lorsqu'on fait de bonnes réformes, c'est un bon signal pour les investisseurs et les partenaires du développement.

Cette crise économique et financière nous interpelle et nous disons qu'il faut continuer à veiller à ce que l'aide au développement se fasse. Les pays développés ne doivent surtout pas diminuer l'aide au développement. Nous en avons toujours besoin même si nous procédons à une réforme de notre économie.

Craignez-vous que cette forme d'aide accuse une baisse ?

On peut le craindre, vu le contexte difficile dans lequel se trouvent les pays développés. Nous sommes confiants qu'ils tiendront leurs promesses.

Quels sont les grands projets sur lesquels se penche actuellement la COI ?

Nous avons parlé de la pêche. Nous avons également un projet important dans le domaine de l'énergie. La COI se prépare à l'après-pétrole. La Réunion innove dans ce domaine. Les pays de la COI ont pris conscience de l'importance de l'utilisation de l'énergie propre comme les vagues, le soleil, le vent. Il y a un projet qui est encore au niveau d'ébauche au sein de la COI : nous avançons progressivement dans le cadre d'un projet fédérateur pour la région. Donc il y a la pêche, l'énergie, la sécurité alimentaire, l'inter-connectivité des îles par câbles optiques sous-marins. Il y a aussi l'environnement, l'adaptation au changement climatique. Nous mettons en place un projet contre les catastrophes naturelles. Tous nos pays font face aux cyclones à des éboulements, à l'érosion, dont celle des plages, etc. Nous avons plusieurs projets en cours dans différents domaines.

À Maurice, on parle beaucoup de développement durable. Comment cela s'inscrit-il dans la politique de la COI ?

La mission de la COI est focalisée sur le développement durable : cela veut dire développer nos ressources pour les besoins de nos populations et, en même temps, nous assurer que les ressources continuent à être là pour les générations futures. Nous veillons à ce que les projets mis en place tiennent compte de ces réalités. C'est la raison pour laquelle nous parlons aussi de l'éducation pour l'environnement qui est très importante. Cela se fait actuellement au niveau des écoles. C'est un projet qui devrait toucher toutes les populations de manière continue, régulière et permanente.

Pour réaliser tout cela, la COI ne doit-elle pas renforcer sa capacité en terme de personnel et d'expertise ?

Nous voulons restructurer le secrétariat de la COI et le renforcer. La COI met en place les projets en fonction de quatre axes stratégiques : la coopération politique et diplomatique ; la politique commerciale ; l'environnement et le développement durable pour les projets sociaux et l'éducation. Le développement durable est vu dans sa globalité. Quelquefois, on ne voit pas le résultat des initiatives qui sont souvent de bons projets. Là où le bât blesse, c'est au niveau de la communication des informations sur les projets, de façon à ce que les populations voient exactement quelles en sont les retombées.

On se demande de temps en temps si la COI a sa raison d'être…

Plus que jamais. Si elle n'existait pas, il aurait fallu l'inventer. Le fait que Maurice est les Seychelles se soient mis d'accord sur l'exploitation du plateau continental démontre le degré de confiance que les pays ont l'un envers l'autre. La COI aide à contribuer à construire la confiance, le respect et la compréhension mutuelle des peuples. S'il n'y avait pas de confiance, un tel accord n'aurait pas pu être conclu entre Maurice et les Seychelles. C'est une première que deux pays en développement se mettent d'accord pour une cogestion de leur plateau continental.

La Commission bénéficie d'un statut d'observateur auprès de certaines organisations internationales…

On a un statut d'observateur auprès des Nations unies mais pas encore auprès de l'Union africaine. Celle-ci ne reconnaît que les organisations à caractère d'intégration régionale. Nous sommes pour le moment une organisation de coopération et pas d'intégration. Nous sommes en train de prendre nos dispositions pour avoir un statut d'observateur auprès de l'UA.

Un dernier mot pour Madagascar ?

Nous souhaitons de tout cœur que la paix revienne dans ce pays le plus vite possible. Madagascar ne mérite pas cette crise ; il faut que ce pays puisse continuer son développement dans la sérénité et la paix.

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Post  Sirop14 Thu Feb 05, 2009 10:22 pm

Un second Seychellois aux commandes de la COI

Callixte d'Offay a pris ses fonctions comme secrétaire général de la Commission de l'océan Indien le 16 juillet 2008, succédant à la Malgache Monique Andreas Esoavelomandroso. Il a été élu le 28 mars dernier à la tête de l'organisation sous-régionale, lors de la 24e session du Conseil ministériel.

La Commission de l'océan Indien, qui a fêté cette année ses 25 ans d'existence, a été lancée officiellement aux Seychelles en 1984.

Lors de ses premières déclarations comme secrétaire général en juillet dernier, Callixte d'Offay a promis de gérer le Secrétariat " d'une manière ouverte et participative pour renforcer la fiabilité de la COI ", et pour rendre l'organisation " plus proche de ses partenaires, du monde des affaires et des autres composantes de la société civile à travers la région océan Indien ". Il a estimé que, pour renforcer sa crédibilité, la COI doit être représentée dans les grands débats internationaux, mais a cependant tenu à souligner que réussir la restructuration restait " l'objectif principal de [son] mandat ". M. d'Offay, dont le mandat s'achève en 2012, est le deuxième Seychellois à diriger la COI après Jérémie Bonnelame qui l'a servie de 1994 à 1997.

Dans un message adressé aux diplomates étrangers en poste à Maurice à la fin de l'année dernière, le ministre mauricien des Affaires étrangères, Arvin Boolell, a parlé de la COI dans les termes suivants : " Si depuis sa création en 1984, la Commission de l'océan Indien a contribué à renforcer de manière significative la coopération entre ses membres - les Comores, les Seychelles, Madagascar, Maurice et la Réunion -, notre organisation régionale est désormais appelée à assumer un rôle encore plus prégnant dans la défense et la promotion des intérêts des îles du sud-ouest de l'océan Indien. En effet, S. E. Monsieur Louis Michel, Commissaire de l'Union européenne, et moi-même, partageons l'opinion que la COI doit s'atteler à une mission d'intégration et, conséquemment, les activités de la COI doivent être revues à la hausse.

Je suis heureux que le commissaire Michel soutient l'idée que j'ai exprimée pour que la COI soit mandatée pour élaborer un programme régional de sécurité alimentaire financé par l'Union européenne. En effet, nous voulons voir la COI encore plus proactive dans ce domaine, ainsi que dans ceux de l'énergie, des technologies de l'information et de la communication - dont les bandes larges - de même que dans la surveillance régionale, surtout en vue de combattre la pêche illicite, non réglementée et non reportée. "

Le ministre devait, par la même occasion, annoncer que le gouvernement fournirait une assistance financière pour permettre à la commission d'avoir des locaux plus spacieux.

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Post  Sirop14 Tue Dec 01, 2015 2:51 pm

ACP Council of Ministers

01-December-2015
Seychelles reiterates call for a vulnerability index

Seychelles has reiterated its call for a vulnerability index for small island developing states (Sids).

This latest call was made by the secretary of state for Foreign Affairs, Ambassador Barry Faure, at the 102nd session of the ACP (African, Caribbean and Pacific Group of States) Council of Ministers meeting in Brussels.

It will be recalled that President James Michel made this call at the Third UN International Sids Conference in Samoa last year. It is thus a key foreign policy agenda of the government of Seychelles.

Speaking at the ACP Ministerial Development Finance Meeting, Ambassador Faure, representing Foreign Affairs Minister Joël Morgan, said: “The World Bank has recently categorised Seychelles as a high income country. Despite our criticism of the indiscriminate use of the GDP per capita criteria to measure development, this recognises the commendable transformation of the country under the leadership of President James Michel. The flip side of the coin, however, is that this high income status further hurts our access to development cooperation financing, which is already limited for middle income countries. We will not be eligible for grants and favourable concessionary loans to support our sustainable development programmes and inclusive growth. Therefore, while we reflect on the issues of Post-2020 Cooperation Financing and the implementation of the SDGs (sustainable development goals), Seychelles would like to continue its advocacy work for the creation of a specific instrument in the next multi-annual financial framework to deal with small vulnerable economies (SVEs). The single and indiscriminate use of GDP per capita when it comes to development assistance works against Sids and SVEs. This practice has to be abandoned.”

The Seychelles delegate also pointed out that while we understand and would support the principle of “differentiation” in the EU Agenda for Change, it has to recognise and accommodate the specificities and peculiarities of Sids and SVEs in order to preserve the gains achieved under past progressive EU development policies. Seychelles called for the interest of Sids and SVEs to be seriously considered in Post-2020 Joint ACP-EU Partnership.

The ACP Council endorsed the Seychelles position and the European Commission showed willingness to work with the ACP secretariat to accommodate the concerns of ACP Sids.

http://www.nation.sc/article.html?id=247702

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Post  Sirop14 Thu Jan 14, 2016 4:31 pm

COI : Boléro remplace de l’Estrac

Hamada Madi Boléro sera le prochain secrétaire général de la Commission de l’océan Indien.

Après une période de flou, l’Union des Comores a porté son choix sur Hamada Madi Boléro, directeur de cabinet du chef de l’État comorien, chargé de la Défense. Il sera le prochain secrétaire général de la Commission de l’océan Indien.

Il succédera à Jean Claude de l’Estrac. Hamada Madi Boléro sera officiellement désigné le 26 février prochain.

Hamada Madi Boléro vient de sortir le tome II de ses mémoires qui se concentre sur la période des négociations avec les séparatistes anjouanais, négociations qui ont abouti à la Constitution de 2001. «Il était le favori parmi les noms qui circulaient. C’est un homme d’expérience et de calibre», indique une source comorienne.

http://www.lexpress.mu/article/274247/coi-bolero-remplace-lestrac




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